• Géopolitique

Finalement, un hard Brexit comme prévu

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Rédigé par Olivier Potellet

Les députés Britanniques ont confirmé le 16 janvier 2019 par 432 voix contre 202 le souhait  de quitter l’Union Européenne exprimé le 23 juin 2016 et éventuellement sans accord.

A la surprise de certains observateurs Européens, ce pays qui a inventé la démocratie moderne avec la Magna Carta en 1215 et l’Habeas Corpus en 1679 respectera le choix des citoyens et n’organisera pas de 2ème vote.

La carte du vote montre que les motivations ont été plus culturelles ( refus de la bureaucratie et de la Cour de Justice  Européenne et maîtrise des flux migratoires) qu’économiques.

Seuls Londres et les villes universitaires ont souhaité rester en Europe ainsi que l’Ecosse  ( probablement pour ne pas rester avec l’Angleterre ) et l’Irlande du Nord ( probablement pour rester avec le reste de l’Irlande).

Les Britanniques ne sont pas inquiets sur le sujet de l’Economie. Après tout, la Suisse et la Norvège vivent très bien et ne font pas partie de l’Union Européenne.

Cette nation du libre échange qui a inventé le Commonwealth est compétente pour créer des relations commerciales et fiancières à travers le monde même si cela prendra du temps.

Le vrai sujet est l’avenir du Royaume Uni et le risque de partition car après tout ils pourraient imaginer que l’Angleterre et le Pays de Galles quittent l’Union Européenne et  que l’Ecosse et l’Iralnde du Nord restent en Europe.

Cela serait incroyablement pragmatique et respectueux du vote mais cela serait la fin du Royaume Uni.

Rendont hommage à la presse britannique et à son humour dans ces temps troublés avec 2 titres merveilleux “Brextinct” et ” See EU later”.