Pourquoi le Bitcoin poursuit-il son ascension ?

Créé en novembre 2008, ce crypto actif a encore des imperfections.

Il est toujours très volatil.

Il valait 10.000 euros en 2018, 50.000 euros en 2021, 15.000 euros en 2022 avant d’ atteindre 124.000 euros en aout 2025.

Même si les clients du Printemps peuvent l’utiliser pour payer depuis novembre 2024,  il n’est pas vraiment une monnaie de transaction.

Malgré les initiatives du Président Trump depuis la Bitcoin conférence de 2024, il souffre d’une absence de cadre réglementaire.

Sa réputation reste sulfureuse bien qu’Europol n’estime sa part de blanchiment en 2024 qu’à 3-4 milliards. ( sur un total de 2800 milliards estimés par le GAFI).

Et pourtant, le Bitcoin repose sur 3 bases qui semblent solides.

La rareté.

Les créateurs de Bitcoins limitent la quantité et cette pénurie créée de la valeur.

Cela ressemble au fonctionnement de l’Or.

20 millions de Bitcoins ont été émis sur les 21 millions prévus à l’origine (fin de création en 2140).

La modernité sortie du XXIème siècle.

C’est une sorte de monnaie virtuelle dont la création est décentralisée.

Elle repose sur une communauté : les Miners.

La Blockchain (registre complet des transactions) lui confère un rôle de coffre fort électronique transparent.

Les erreurs depuis 2008 des Banques centrales et/ou des Etats.

La crise de la zone euro et des dettes publiques en 2011 s’est ajoutée à la crise financière de 2008.

La politique des taux d’intérêt proches de 0% en 2019 laissait croire que l’argent et le temps n’avaient plus de valeur.

Conclusion.

La force d’une monnaie repose toujours sur la confiance.

Et quand on parle d’argent , la confiance nécessite de la rigueur dans les décisions économiques et politiques.