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2023 est-elle l’année des obligations pour les épargnants ?

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Rédigé par Olivier Potellet

Au 25 avril 2023, les taux des emprunts d’Etat 10 ans se sont stabilisés par rapport au 1er janvier.

Les Allemands sont passés de 2,19 à 2,52%.

Les Français de 2,67 à 3,02%. Les Italiens de 4,23 à 4,35%.

Seuls les taux Américains ont commencé à baisser de 3,87 à 3,52%.

La politique des Banques centrales donc la hausse ou la baisse des taux d’intérêt va dépendre de l’inflation.

Si l’inflation semble atteindre un palier, elle reste à un niveau élevé en mars 2023.

6,8% en France, 7,8% en Allemagne et 8,2% en Italie.

Seuls les États-Unis voient l’inflation baisser à 5%.

De bonnes nouvelles sont apparues depuis le début de l’année. Le prix du gaz a baissé de 50% et celui du charbon de 39%.

Les difficultés d’approvisionnement sont derrière nous et il n’y a pas eu de spirale inflation-salaires.

Les Banques centrales vont donc s’interroger sur une pause de la hausse des taux d’intérêt pour ne pas rendre l’accès au crédit impossible et ne pas casser la croissance de l’activité.

Eviter les entreprises “zombies”.

Les obligations d’une entreprise cotée AAA (très bonne note) rapportent 3,08%. Celles d’une entreprise cotée B (note faible) rapportent 9,22%.

Il y a une grande différence de risque entre une société solide et capable de répercuter l’inflation dans le prix de vente et une entreprise qui a survécu grâce au taux d’intérêt à 0% et qui ne pourra faire face à l’augmentation des coûts ( énergie, inflation…).

En conclusion, 2023 peut être l’année des obligations si vous sélectionnez bien les entreprises et que les Banques centrales trouvent un bon équilibre inflation/croissance.

Dans ce scénario, une légère baisse des taux d’intérêt peut être une belle surprise pour votre épargne.