Le Bilan économique remarquable d’Angela Merkel (2005-2021).
Présentation de la solidité de l’économie allemande et la confiance pour y investir.
La chancelière a certes bénéficié des réformes du Gouvernement Schröder entre 2002 et 2005, notamment les aides à la création d’entreprises, la baisse des charges sur les bas salaires, l’aide aux chômeurs en fonction de l’âge… Mais son bilan économique est remarquable.
Les 4 piliers de la réussite économique allemande
1- Une industrie très performante qui s’appuie sur les ETI (entreprise de taille intermédiaire) :
La part de l’industrie dans le PIB est restée stable à 26% entre 2005 et 2021 tandis que celle de la France passait de 19,6% à 16,3%.
Cette stabilité repose en grande partie sur les 12.500 ETI ( 5.000 en France) qui ont 5 caractéristiques :
- Une dimension familiale qui favorise le long terme et l’entrepreneuriat.
- L’intégration dans les régions qui maintient l’emploi dans tout le pays et les partenaires locaux.
- Une dialogue social de qualité.
- Une volonté de développer le savoir faire et l’apprentissage.
- Une part importante de la production tournée vers l’exportation ( 17% du CA des ETI).
2- Un commerce extérieur florissant :
Le montant des exportations est passé de 786 milliards en 2005 à 1204 milliards en 2020.
Les principaux secteurs sont l’industrie automobile, l’équipement industriel et les médicaments. Entre 2005 et 2020, les excédents commerciaux ont rapporté entre + 156 et + 249 milliards chaque année.
3- Un taux de chômage au plus bas :
Le taux était de 11% en 2005 mais entre le dynamisme des entreprises, la performance des exportations et la réforme du marché de l’emploi, ce taux est descendu à 8% en 2008, 6,8% en 2012, 6% en 2015 et même 4,9% en 2019.
4- Le sérieux des finances publiques :
En 2005, la dette publique Française et allemande était à un niveau identique (60% du PIB) et le déficit budgétaire équivalent à 3,5% du PIB.
La rigueur dans la gestion des fonds publics a fait que la dette publique est descendue en 2019 à 60% du PIB après être montée à 82% en 2010 pour sauver les banques allemandes après la crise des subprimes.
Depuis 2012, l’Allemagne a des excédents budgétaires avec un record en 2019 à + 13,5 milliards.
Für all diese Gründe, Auf widersehen und danke Frau Merkel et c’est pourquoi l’Allemagne fait partie de nos préconisations.